Les indicateurs de l'incidence des valvulopathies sont construits à partir des informations d'hospitalisation du PMSI-MCO auxquelles Santé publique France accède dans le SNDS. Les indicateurs présentés sont les nombres et les taux d'incidence annuelle brut de patients hospitalisés pour valvulopathie, quelque soit l'origine et le type de celle-ci. L'indicateur inclut les patients hospitalisés pour endocardite aigue.
Les données sont disponibles par tranche d'âge, sexe et département.
Les taux d'incidence brut sont calculés en rapportant le nombre de patients hospitalisés à la population présente en France fournie par l’Insee via les estimations localisées de population (ELP) pour chacune des années considérées.
Les indicateurs sont disponibles pour chaque année à partir de l’année 2012 et jusqu'en 2023.
Précisions :
- Algorithme d'identification des cas : à partir du PMSI-MCO, l'identification des cas de valvulopathie a été faite par la sélection des patients ayant une hospitalisation dont :
- le diagnostic principal (ou relié) de séjours ou d'une des unités médicales étaient codés, selon la CIM-10, en I05, I06, I07, I08, I33, I34, I35, I36, I37, I38, I39, I011, I091, Q22, Q23
- OU un acte de réparation ou remplacement valvulaire était codé dans le séjour
- Les hospitalisations de jour et les séances sont exclues.
- Le critère géographique retenu est celui de résidence du patient.
- Les taux bruts d’incidence ne permettent pas, lors de comparaisons entre zones géographiques, de s’affranchir de l’effet de la structure d’âge et de sexe des populations comparées. Or l’incidence des valvulopathies augmente avec l’âge et est différente en fonction du sexe.
- Les nombres et taux d'incidence annuelle de patients hospitalisés ne tiennent pas compte de la présence ou non d'antécédent d'hospitalisation pour valvulopathies les années précédentes (un patient peut être comptabilisé dans plusieurs années). En revanche, un patient hospitalisé plusieurs fois pour valvulopathie la même année est comptabilisé une seule fois pour l'année en question.
- Les personnes présentant une valvulopathie n'ayant pas nécessité une hospitalisation ne sont pas comptabilisées dans notre indicateur (bilan en ville, pas de complication). Les évolutions de pratique de prise en charge influe sur les taux de patients hospitalisés (notamment le développement des techniques percutanées).
- Secret statistique : Un traitement des données a été réalisé pour garantir leur confidentialité : les strates contenant 1 à 4 patients ont été imputées à 2,5. Le nombre et taux totaux ne sont donc pas exactement égaux aux données nationales publiées.
Pour aller plus loin :
Consulter le dossier Maladies cardio-vasculaires sur le site de Santé publique France :
https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-cardiovasculaires-et-accident-vasculaire-cerebral/valvulopathies
Références associées :
Grave C, Gabet A, Tribouilloy C, Cohen A, Lailler G, Weill A, Tuppin P, Iung B, Blacher J, Olié V. Epidemiology of valvular heart disease in France. Arch Cardiovasc Dis. 2024
Grave C, Tribouilloy C, Juilliere Y, Tuppin P, Weill A, Gabet A, Olié V. Hospitalisations pour valvulopathies en France : caractéristiques des patients et évolution 2006-2016. Bull Epidemiol Hebd. 2019
Grave C, Tribouilloy C, Juilliere Y, Tuppin P, Weill A, Gabet A, Olié V. Mortalité avec valvulopathie en France : caractéristiques des patients et évolution 2000-2014. Bull Epidemiol Hebd. 2019